Qui n’a jamais rêvé de voyager dans le temps? De visiter l’Angleterre élisabéthaine? ou de faire un saut en l’an 3021? Qui ne s’est jamais posé de question sur le temps qui passe? le temps qui file? Qui nous échappe?
Sans aucun doute, le temps fascine autant que sa fuite ne nous fait peur. La littérature ne s’y est pas trompée et les ouvrages qui jouent avec le temps sont nombreux. En voici quelques-uns à retrouver dans nos rayons.
Jeunesse
“Passenger” d’Alexandra Bracken – Milan (2017)
Soudain propulsée dans un couloir du temps, Etta, adolescente de 17 ans qui vit à New York, se retrouve sur un navire négrier en plein Atlantique au XVIIIe siècle. Cet événement marque le début d’une quête en plusieurs lieux et époques lui apprenant la vérité sur sa famille. Faute de retrouver un astrolabe, le futur de la jeune fille n’existera plus et le monde tel qu’elle le connaît sera bouleversé à jamais.
“Timelapse” de Nadia Richard – Michel Lafon (2017)
Le jour des 18 ans de Samantha, le temps s’arrête, piégeant la jeune femme dans un monde pétrifié durant 48 heures. Elle réalise qu’elle est à l’origine de ce phénomène. Mais alors que monsieur Delatour, son professeur de physique, convoite son pouvoir, Samantha se rend compte que son pouvoir bute sur le nouveau de la classe, le mystérieux Matthias.
“Songe à la douceur” de Clémentine Beauvais – Sarbacane (2016)
Quand Tatiana rencontre Eugène, elle a 14 ans, il en a 17. C’est l’été, et il n’a rien d’autre à faire que de lui parler. Il est sûr de lui, charmant, et plein d’ennui, et elle timide, idéaliste et romantique. Inévitablement, elle tombe amoureuse de lui, et lui, semblerait-il… aussi. Alors elle lui écrit une lettre ; il la rejette, pour de mauvaises raisons peut-être. Et puis un drame les sépare pour de bon. Dix ans plus tard, ils se retrouvent par hasard. Tatiana s’est affirmée, elle est mûre et confiante ; Eugène s’aperçoit, maintenant, qu’il la lui faut absolument. Mais est-ce qu’elle veut encore de lui ?
“Ici et maintenant” d’ Ann Brashares – Gallimard (2014)
Voici l’histoire de Prenna James, une jeune fille de dix-sept ans qui a immigré aux États-Unis, à New-York, à l’âge de douze ans. Mais Prenna ne venait pas d’un autre pays. Elle venait… d’une autre époque, du futur. Prenna et ceux qui ont fui avec elle jusqu’au temps présent, doivent suivre un ensemble de règles strictes pour assurer la survie du genre humain : ne jamais révéler d’où ils viennent, ne jamais interférer dans le cours de l’histoire, et ne jamais développer des relations intimes avec quiconque en dehors de leur communauté. Mais Jenna rencontre Ethan Jarves… Une romance impossible aux enjeux planétaires.
“Lola et la machine à laver le temps” d’Auda Rolland – Sarbacane 2016)
Lola, 10 ans, est projetée dans le passé après sa rencontre avec les agents secrets Vassili et Moloï. Grâce à la machine à laver le temps inventée par son papa, elle se retrouve en 1982, quand son papa avait 10 ans. Pour revenir en 2016, elle doit affronter des espions américains, des agents boulgourks, un colosse aux dents d’acier, les amoureuses de son papa, etc.
“L’invention du dimanche” de Coline Piérré – Poulpe fictions (2019)
Et si on changeait la recette du dimanche ?
Polly déteste le dimanche : tout y est gris, fade et plein d’ennui. Qu’à cela ne tienne, elle est bien décidée à changer les choses. Avec l’aide de Monsieur Samedi et de Monsieur Dimanche, les gardiens du week-end, elle va tenter de trouver la recette parfaite pour rendre cette journée extraordinaire !
Série “Les cartographes” de S.E. Grove – Nathan (2017)
Dans un monde bouleversé, les Etats-Unis sont situés dans un XIXe siècle fabuleux, le Groenland est dans la préhistoire, et l’Afrique du Nord dans un temps qui évoque celui des Pharaons. Quelle est donc la carte qui permettra de réunifier le monde en une seule époque?
“Deux secondes en moins” de Marie Colot – Magnard (2018)
Depuis qu’un accident de voiture l’a complètement défiguré, Igor se mure dans le silence. Sa rancune envers son père, responsable de l’accident, est immense, comme sa solitude.
Rhéa sombre dans le chagrin après le suicide de son petit ami. Encore sous le choc, elle ne sait plus à qui ni à quoi se raccrocher dans la ville où elle vient d’emménager.
Pour l’un et l’autre, tout s’est joué à deux secondes. Deux secondes qui auraient pu tout changer. …
Série “Sky mundy et les dinosaures” de Laura Martin – Michel Lafon (2018)
Il y a cent cinquante ans : les premiers dinosaures sont clonés. Avec eux revient une terrible pandémie qui décime l’humanité. La seule façon de survivre est de se réfugier sous terre, laissant la surface aux redoutables reptiles.
Il y a cinq ans, Jack Mundy s’enfuit mystérieusement du complexe souterrain abritant une civilisation humaine qui tente tant bien que mal de se reconstruire. Il abandonne derrière lui sa fillette, Sky, âgée de sept ans.
Hier : Sky découvre l’ultime message de son père, lui expliquant que le sort de la race humaine dépend d’elle, et surtout d’une carte mémoire qu’elle doit livrer à quelqu’un, quelque part, à la surface. Alors qu’elle s’aventure dans ce monde perdu, où les dinosaures règnent en maîtres, elle constate que l’extérieur est encore plus dangereux que ce qu’elle avait pu imaginer et révèle bien des surprises… Et si les reptiles n’étaient pas la menace principale ?
“Les 7 vies de léo Belami” de Nataël Trapp – Versilio (2019)
Léo, 17 ans, jeune homme solitaire et sans histoires, compte les heures avant la fin des cours. Il se prépare pour la fête du lycée, organisée cette année en hommage à Jessica Stein, une élève assassinée trente ans auparavant.
Mais lorsqu’il se réveille le lendemain matin, c’est dans la vie d’un autre, dans la maison d’un autre… en 1988.
Au gré d’allers-retours entre 1988 et 2018 dans des corps différents, Léo va tout tenter pour empêcher ce meurtre et découvrir l’identité du tueur. Pourra-t-il changer le destin ?
Série “FRNCK” de Brice Cossu et Olivier Bocquet – Dupuis (2017)
Franck est un gamin de 13 ans qui vit dans un orphelinat depuis sa plus tendre enfance. Un jour, alors qu’une énième famille est prête à l’adopter, la directrice laisse échapper que personne ne sait ce que sont devenus ses parents. Abasourdi par cette révélation, alors qu’il les croyait morts, Franck décide de fuguer et de retrouver sa famille.
Il commence sa quête à l’endroit précis où il a été trouvé. Sur place, Franck échappe de justesse aux crocs d’un molosse mais chute dans un étang, échappe de peu à la noyade et reprend conscience dans une grotte. Après avoir été pourchassé par un smilodon, fait prisonnier par une tribu d’Homo sapiens et servi d’appât pour un poisson géant, Franck se rend compte qu’il n’a pas atterri dans un parc aux effets spéciaux ultra-réalistes… Il est tombé dans une faille spatio-temporelle et est remonté jusqu’à la vraie préhistoire !
“Chronokids” de Zep – Glénat (2008)
On trouve de tout dans les brocantes. De vieux jouets trop nazes. Des BD trop nulles. Et des téléphones portables même pas capables d’envoyer des SMS ! Heureusement, celui que viennent d’acheter Adèle et Marvin à un antiquaire un peu bizarre possède une fonction incroyable : celle d’envoyer ses possesseurs dans le temps, afin de visiter en vrai les époques qu’on ne connaît d’habitude qu’à travers les pages ennuyeuses des livres d’école ! Alors aller à Rome pour acheter un esclave qui rangera votre chambre, ou faire un tour en Gaule pour faire une rédac’ sur les Gaulois, c’est plutôt tentant, hein ? Sauf que quand on est deux gamins gaffeurs comme pas un, les choses tournent généralement à la catastrophe…
“Le temps des marguerite” de Vincent Cuvellier – Gallimard (2020)
Une petite fille en haut, une petite fille en bas. La première vit en 1910, la seconde en 2010. Les deux s’appellent Marguerite et ont 12 ans. Un samedi matin où elles s’ennuient, chacune en même temps, elles grimpent au grenier et, dans une vieille malle, trouvent et enfilent une robe ayant appartenu à une aïeule un peu mystérieuse. Et chacune se retrouve dans l’époque de l’autre !
“Le jardin de minuit” d’ Edith – Soleil (2015)
Été. Angleterre, XXe siècle. Tom Long est contraint de passer ses vacances chez son oncle et sa tante, car son frère a la rougeole. Ils habitent un appartement, situé dans un immeuble sur cour. L’ennui s’installe… Quand soudain, une nuit, un événement étrange se produit : l’horloge du hall sonne treize coups ! La cour a laissé place à un immense jardin… Tom s’y risque, il y devient invisible sauf aux yeux d’une petite fille de son âge, Hatty, vêtue d’une tenue du siècle dernier. Elle semble vivre dans un temps qui n’obéit pas aux lois chronologiques… Quel mystère se dissimule derrière ce bouleversement temporel ?…
“Cinq minutes et des sablés” de Stéphane Servant et Irène Bonacina – Didier Jeunesse (2015)
Une petite vieille s’ennuie et attend. Mais quand la grande visiteuse arrive, c’est le grand chambardement et la vie qui reprend ! Un album délicieux comme un sablé et joyeux comme une ronde.
“Petits poèmes pour passer le temps” de Carl Norac – Didier Jeunesse (2008)
« Dans un petit moulin, un moulin à café, le temps passait, le temps passait. Et du soir au matin, on voyait par dessus le temps moulu, le temps moulu… »
« Un battement d’ailes de papillon peut changer l’avenir. Alors, que dire du battement de tes cils ?”
4o petits poèmes à lire, à dire avec envie puisque l’on rêve ici.
“En quatre temps” de Bernadette Gervais – Albin Michel (2020)
Bernadette Gervais découpe le temps en quatre moments et décompose ainsi mouvements, transformations et métamorphoses.
Si, dans certaines séquences, quelques secondes seulement séparent la première de la dernière image, dans d’autres, ce sont des heures ou des années. Le lièvre fait si vite son chemin qu’on le voit à peine traverser les cases, mais il faut plusieurs jours au coquelicot pour bourgeonner, fleurir et flétrir, et toute une année pour voir les quatre saisons transformer le paysage autour de la maison.
Questionnement sur l’élasticité du temps, la façon dont il agit sur les êtres et les choses, les modifie et les déplace, jeu sur les échos… L’enfant, d’une page à l’autre, s’amuse de voir qu’il faudra au moins huit cases à l’escargot pour disparaître de son champ de vision !
“Chaque seconde dans le monde” de Bruno Gilbert – Actes Sud (2018)
Un album “coup de poing” aux images et aux chiffres percutants pour comprendre le monde d’aujourd’hui et ses paradoxes.
Chaque seconde dans le monde, un avion décolle, un autre atterrit. Les hommes, grands gourmands, dévorent 110 burgers et engloutissent 412 litres de crème glacée. Et ce n’est pas tout… Environ 40 arbres sont coupés, et seulement 32 arbres sont plantés à la place. 40 smartphones sont vendus pour seulement 14 livres. 2 personnes décèdent, mais 4 nouveau-nés voient le jour…
Adultes
“Béatrice” de Joris Mertens – Rue de Sèvres (2020)
Béatrice prend chaque jour le train pour se rendre au travail. Dans la cohue de la gare, un sac à main rouge attire son attention. Jour après jour, à chaque passage dans la gare, il semble l’attendre. Succombant à sa curiosité dévorante, Béatrice, en emportant l’objet chez elle, ouvre les portes d’un monde nouveau…
Série “Chronosquad” de Giorgio Albertini et Grégory Panaccione – Delcourt (2016)
Bloch vient de recevoir l’appel de sa vie : il va enfin intégrer la mythique Chronosquad pour une mission en Égypte antique ! Une banale fugue d’adolescents d’un centre de vacances que l’expérience de ses coéquipiers, Penn et Beylogu, devrait permettre de résoudre rapidement. Mais ce qui se présentait comme une balade temporelle de santé se transforme bientôt pour Bloch en voyage initiatique.
“Black-out” de Connie Willis – Bragelonne (2012)
Oxford, futur proche. L’université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement.
Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d’enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein coeur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n’importe où, n’importe quand, pour Polly…
Ils seront aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale. Une aubaine pour des historiens, sauf que les bombes qui tombent sont bien réelles et une mort soudaine les guette à tout moment. Sans parler de ce sentiment grandissant que l’Histoire elle-même est en train de dérailler.
Et si, finalement, il était possible de changer le passé ?
“Les oiseaux morts de l’Amérique” de Christian Garcin – Actes Sud (2018)
Las Vegas. Loin du Strip et de ses averses de fric “habitent” une poignée d’humains rejetés par les courants contraires aux marges de la société, jusque dans les tunnels de canalisation de la ville, aux abords du désert, les pieds dans les détritus de l’histoire, la tête dans les étoiles. Parmi eux, trois vétérans désassortis vivotent dans une relative bonne humeur, une solidarité tacite, une certaine convivialité minimaliste. Ici, chacun a fait sa guerre et chacun l’a perdue.
Au cœur de ce trio, indéchiffrable et silencieux, Hoyt Stapleton voyage dans les livres et dans le temps, à la reconquête patiente et défiante d’une mémoire muette, d’un langage du souvenir.
“Prisonniers du temps” de Michael Crichton – Robert Laffont (2000)
ITC, entreprise de technologie de pointe, mène d’importantes recherches dans le plus grand secret … Pourquoi s’intéresse-t-elle aux travaux de l’équipe d’historiens qui, dans la vallée de la Dordogne, a entrepris sous la direction du professeur Johnston, des fouilles autour d’un monastère du XIVe siècle? Pour éclaircir la question, Johnston se rend en Arizona. Et disparaît …
Deux jours plus tard, un parchemin vieux de six cent cinquante ans est mis au jour. Son message, « A l’aide », est signé du professeur Johnston …
“Le voyageur imprudent” de René Barjavel – Gallimard (1986)
» Le lendemain, il avança d’un siècle de plus. Puis de deux, de trois, de cinq. Ce qu’il vit et rapporta à l’infirme leur parut tellement effrayant qu’ils décidèrent, d’un commun accord, de faire en avant un bond gigantesque pour être immédiatement fixés sur le sort de leurs lointains petits-enfants.
En effet, si l’électricité avait disparu, et la civilisation de la machine trouvé son terme, une force nouvelle était née ; l’humanité, qui avait appris à l’utiliser, subissait une telle évolution dont l’esprit des deux hommes n’osait prévoir l’aboutissement. Quand Saint-Menoux, ce jour là, appuya sur le bouton de départ… «
“La fin de l’éternité” d’Isaac Asimov – Gallimard (2004)
Promu au rang de Technicien dans la hiérarchie de l’Éternité, Andrew Harlan est chargé de manipuler les réalités temporelles, pour le bien de l’humanité. Au cours de sa mission, il rencontre la curieuse Noÿs Lambent, une « Temporelle », quoique éternelle coquette, suivant la mode du 482ème siècle.
Se mêlent alors, dans une quête éperdue, désir de temps et désir d’éternité. Mais Harlan peut-il protéger Noÿs des changements de réalité sans défier les lois qu’impose l’Éternité aux temporels ? Ne signe-t-il pas la fin des « Éternels » ?