En ce 4 juillet, partons du côté de nos cousins d’Amérique qui célèbrent aujourd’hui “Independance Day”, la commémoration du vote de la Déclaration d’indépendance, texte fondateur des Etats-Unis d’Amérique.
Nous vous proposons un florilège de livres qui sentent bon l’Amérique profonde, de l’arrivée des premiers colons à nos jours en passant par la conquête de l’ouest
“America” (2 tomes) de Romain Sardou – XO éditions (2018)
L’action de cette fresque historique débute en 1491 avec le départ d’Irlande du jeune Harry Bateman et de sa femme Lily pour la colonie de New-York.
“Dernière saison dans les rocheuses” de Shannon Burke – 10-18 (2018)
Le roman nous dépeint les aventures trépidantes d’un jeune trappeur au travers de contrées encore sauvages.
En 1820, aux Amériques, le commerce des fourrures est un moyen périlleux de faire fortune. A peine le jeune William Wyeth s’est-il engagé auprès de la compagnie de trappeurs la plus téméraire de l’Etat qu’il manque de se faire tuer. Il découvre alors la force des liens entre les hommes, dont la survie ne dépend que de leur solidarité. Il devra réunir plus de courage et d’habileté qu’il ait jamais cru avoir pour en sortir vivant.
“Héros et légendes du Far West” de l’historien Farid Ameur – François Bourin (2012)
Pour découvrir la conquête de l’ouest à travers ses figures légendaires, de Davy Crockett à Geronimo.
“Pionnières” : héroïnes du Far West” de Gregory Monro – Arthaud (2018)
Des personnages trop souvent oubliées ou méconnues de l’Histoire américaine, des héroïnes du quotidien dont les conditions de vie et les aspirations nous sont relatées.
“Martha Jane Cannary (1852-1903) : la vie aventureuse de celle que l’on nommait Calamity Jane” de Christian Perrissin et Matthieu Blanchin – Futuropolis (2015)
Un peu partout sur les territoires des Wyoming, Dakota et Montana, on repérera le passage de cette extravagante jeune femme. Cocher de diligence un jour, serveuse de saloon le lendemain, cow-girl, sage-femme, poseur de rails… mille petits boulots qui contribueront à lui tailler une réputation sulfureuse dans un Ouest à la fois sauvage et puritain et qui lui vaudront son surnom. Une bande-dessinée coup de coeur en 3 volumes.
“Deadwood” de Pete Dexter – Gallimard (2007)
La réalité du Far West, véritable genèse d’une nation, est l’un des plus grands romans noirs épiques de l’histoire humaine. Elle dit toute la violence brute d’un pays dominant à ce jour le monde. Fleuves de boue dans les villes, putes contaminées à la vérole par les trappeurs, chasseurs de primes devenus shérifs, viols, meurtres, ramassis de psychopathes, de chercheurs d’or fous et de mythomanes, de Chinois brûlés dans des fours à briques, d’incendies ravageurs et de personnages célèbres… Deadwood raconte l’histoire d’un pays où la première chose à faire en se levant le matin est d’oublier ce qui est arrivé la veille… Un livre inconturnable qui a inspiré la série éponyme… tout aussi incontournable. Un chef-d’œuvre.
« Ici, rien n’est normal, même le temps… Le jour de notre arrivée, on a vu deux hommes portant une tête humaine, en pleine rue… Un Mexicain avec celle d’un Indien, et une crapule qui louchait et qui s’appelait Boone May, avec la tête d’un hors-la-loi… «
“Dérive sanglante” de William Tapply – Gallmeister (2007)
À la suite d’un mystérieux accident de montagne qui lui a fait perdre la mémoire, Stoney Calhoun est un homme sans passé. Cinq ans après avoir quitté l’hôpital, une confortable somme d’argent en poche, il a refait sa vie dans le Maine et coule des jours paisibles entre la boutique de pêche où il travaille et sa cabane enfouie au cœur des bois. Jusqu’à ce que son meilleur ami disparaisse. Calhoun se lance alors sur sa piste et accumule les découvertes macabres.
“La bouffe est chouette à Fatchakulla” de Ned Crabb – Gallimard (2008)
Pas de quartier à Fatchakulla City ! Ça dépiaute sec, on étripe à tout va au détour des chemins sous la lune. Des marécages montent d’étranges ronronnements généralement suivis de découvertes macabres. Du plus fieffé salaud du canton à d’autres proies plus délicates, les victimes s’accumulent au fur et à mesure qu’un être mystérieux les lacère, les mange puis les éparpille aux quatre vents. Une tête par-ci, un bout de bras par-là… Fatchakulla, jusque-là connu pour ses dégénérés consanguins et ses alligators, s’est trouvé une autre spécialité.