Chères lectrices, chers lecteurs,Voici les suggestions du club de lecture pour le mois d’octobre:
AZZEDDINE, Saphia. Bilqiss (2015)
McCOY, Horace. On achève bien les chevaux (1935)
ZWEIG, Stefan. Romans et nouvelles – Vol.1
DURAS, Marguerite. Le ravissement de Lol V. Stein (1964)
BINET, Laurent. La septième fonction du langage (2015)
MURAT, Laure. Flaubert à la Motte-Picquet (2015)
HENRIKSEN, Levi. Les curieuses rencontres du facteur de Skogli (2014)
BIANCARELLI, Marc. Murtoriu (2015)
LARSSON, Stieg. Millenium (Vol.1: Les hommes qui n’aimaient pas les femmes) – (2008)
Prochain rendez-vous le mardi 17 novembre 2015 à 20h. Pour obtenir des renseignements, prendre contact à la bibliothèque Sésame avec Véronique Camus.
N’hésitez pas à laisser un commentaire ou une critique à propos d’un des livres cités ci-avant.
On Achève bien les chevaux – Horace Mc Coy
Robert et Gloria se sont inscrits à un des nombreux marathons de danse qui fleurissent durant les années post crise de 1929 aux Etats-Unis. Ils ne se connaissaient pas avant mais font équipe pour toucher les mille dollars promis aux vainqueurs de ce marathon; les règles du jeu, très simples : rester les derniers sur la piste, n’ayant droit qu’à quelques coupures pour le sommeil ou la toilette et se faire soigner : douleurs aux pieds, au dos dans tous les muscles sont la rançon de cet évènement qui s’apparente plus à un combat de gladiateur qu’à une spectacle glamour. Avec On achève bien les chevaux, Horace Mc Coy dresse un portrait sauvage et cruel de la société américaine sortant de la crise économique, prétexte à exploiter les instincts les plus animaux d’un public en perpétuelle quête de sensation, l’animateur organise de vrais mariages publics, des challenges de vitesse sont organisés, après plus de centaines d’heures sur la piste, exacerbant les tensions entre les concurrents, excitant les plus sadiques, certains craquent…
Les vacances – Julie Wolkenstein
Une véritable enquête menée par deux universitaires sur les traces de la comtesse de Ségur et du film disparu de Rohmer « Les petites filles modèles ». Aucune trace de « cucul-la-praline XIXE » dans ce roman, on est aussi impatient que Paul et Sophie, les deux universitaires en question, de dérouler les fils de l’enquête, et d’en savoir plus sur leurs histoires personnelles, qui se dévoilent peu à peu. Et cela donne envie de se replonger dans Ségur, ses biographies et le film de Christophe Honoré consacré aux « Malheurs de Sophie »